[quote="
Garchimorch"
:2e848iop][quote="
Philippe"
:2e848iop]J'ai pu voir lors de mon inscription, et il faut le dire qui a été plus que [url=http:
//www.
lexhic.
fr/topic1222.
html:2e848iop]préparée[/url:2e848iop], qu'il existe en L3 un dispositif permettant à un élu étudiant de changer l'UE correspondant aux langues ou au activités sportives, pour le "
Module de l'élu étudiant"
.
Alors, moi je suis une personne curieuse, et j'ai donc demandé à nos vacataires d'accueil "
mékeskecé"
. Cette chère vacataire m'a répondu tout simplement que l'administration de B4 considère que les élus étudiants doivent remplir "
parfaitement leur devoir d'élu"
(sur un ton ironique).
Alors ma question est la suivante, vont t'il enfin s'intéresser aux étudiants de B4, maintenant qu'ils ont ce module leur donnant du temps (et surtout des points gratuits), ou est ce que ce dispositif existe déjà, et dans ce cas... rien de changera jamais ?
Ce truc là ça fait déjà quelques temps que ça existe, me semble-t-il, et je crois que la vacataire, et je pense d'ailleurs voir exactement de qui il s'agit, t'as parfaitement répondu. Il se trouve que cette vacataire là s'est insurgée contre ce module et ce privilège étudiant, et la réponse qu'elle t'a donnée est celle qu'elle a reçue de la part de la présidence. Si tu veux de plus amples détails je pense que tu peux lui poser les questions, elle se fera un plaisir de te répondre, mais y'a pas grand chose à espérer par contre du côté des élus. Et tout le monde s'en fout en réalité, voilà, c'est comme ça, et pis ça passe. Que veux tu. C'est très bien d'en être informé, d'essayer de protester contre ces méthodes, mais rien ne changera.
et puis on arrive bien à faire des grèves pour des trucs qu'on comprend même pas alors pourquoi pas pour des choses utiles ?
J'hésite à répondre à ce genre de remarques. Mais après tout, oui, c'est vrai, ces crétins d'EC, de chargés et de doctorants se sont mis en grève pour des choses qu'on comprend pas, comme la survie d'un service public, alors qu'il aurait été plus utile de se mettre en grève pour protester contre le fait que les emplois du temps ne sont pas en ligne. Parfois je me dis que je dois pas avoir les mêmes priorités que certains.
Ce qui est sûr c'est qu'il faudra plus qu'un module "
élus étudiants"
pour permettre aux élus de défendre les droits des étudiants, surtout avec la réforme qui arrive à grands pas. Force est de constater, que les choses changent.
Et le conseil que nous devrions tous suivre est de changer, nous aussi, nos comportements et de les adapter en fonction du type de société que nous appelons de nos voeux. Sinon, les prochaines années risquent de se révéler encore pire pour ceux qui prônent, par excès de conservatisme, que les choses restent telles qu'elles. Je suis pour une société où la liberté de nos concitoyens soit respectée et je pense qu'il faut se battre becs et ongles pour que cela se réalise.
Le service public tel qu'il est aujourd'hui a besoin d'être rénové car il fonctionne, malheureusement, avec des moyens archaïques.
Je comprends aussi, et je partage, les inquiétudes de Garchimorch sur l'avenir du service public mais je tiens à faire remarquer que s'il se trouve dans un état de perdition aujourd'hui, c'est encore et surtout à cause d'un problème (énorme, gigantissime, mastodonte !) de gestion.
Le fait est là, nous ne savons pas gérer l'argent en France.
Tout le problème est là.
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Le jour où le service public en France sera correctement géré, et que cesseront tous les abus dont il est honteusement victime, il irra surêment mieux ... Apprendre à gérer l'argent public afin que plus jamais nous n'ayons à souffrir d'une insuffisance quelconque dans le système. La faille est dans la gestion. Apprendre à gérer l'argent public, c'est apprendre à gérer son propre argent.
C'est difficile, mais cela vaut le coup d'essayer, d'ailleurs les allemands l'ont compris.
Arrêtons de ne faire que du droit, et faisons un peu de comptabilité. Et n'oublions jamais que nous ne sommes peut-être encore que des étudiants en droit mais que nous sommes aussi l'avenir de la France.
Et si nous nous en donnons la peine, nous pouvons changer les choses dans le bon sens, c'est à dire être des gens qui parlent, donc des juristes, mais aussi des gens qui comptent, donc des comptables.