Si si. On peut obliger quelqu'un à aller quelque part. Ou alors il ne peut pas faire ce qu'il veut...
Maintenant on a créé l'examen national classant.
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La proposition du PS suscite des réactions assez vives chez les professionnels de l'immobilier, qui craignent le découragement des particuliers investisseurs si une telle mesure était mise en place.
À peine dévoilée, la proposition du PS d'encadrer les loyers suscite un véritable tollé parmi les professionnels de l'immobilier. D'abord, quelques-uns estiment que l'inflation des loyers n'est pas un problème national. «Aujourd'hui, à l'exception de la région parisienne et de quelques très grandes villes, les loyers sont à la baisse. C'est le cas, par exemple, à Clermont-Ferrand, à Saint-Étienne et à Nantes», glisse Jean Perrin, président de l'Unpi (Union nationale de la propriété immobilière) qui fédère 4500 administrateurs de biens et agents immobiliers.
«Pour les investisseurs qui bénéficient du dispositif Scellier, les loyers sont déjà plafonnés, argumente Guy Nafilyan, PDG de Kaufman &
Broad France. À Paris, le mètre carré est loué au maximum 21 euros contre 34 ou 35 euros sur le marché libre.»
Quant à la spécificité parisienne, Jean Perrin s'étonne que les socialistes n'en connaissent pas tous les aspects. «Chaque année, l'État publie un décret bloquant les loyers à Paris, souligne-t-il. Mais il n'est pas respecté. Les locataires sont tellement contents de trouver un logement, qu'aucun ne se plaint devant la justice.»
Surtout, la plupart des experts de l'immobilier estiment qu'un blocage des loyers ne servira pas les intérêts des locataires à moyen terme. «Le danger, c'est d'aboutir à une pénurie de biens à louer avec à la clé une nouvelle hausse des prix, affirme Laurent Vimont, directeur général du réseau d'agences immobilières Century 21. Au cas où cette mesure serait mise en place, ceux qui achètent un appartement pour le louer préféreraient le vendre. Quant aux investisseurs potentiels qui hésitent, ils se détourneraient de l'immobilier.»
Un précédent fâcheux
En fait, beaucoup sont persuadés que cette proposition est une fausse bonne idée. «Si le blocage des loyers était la bonne solution, on l'aurait institué depuis longtemps», souligne Bernard Cadeau, président du réseau d'agences immobilières Orpi. «La loi de 1948 qui bloquait les loyers n'a pas empêché leur flambée», ajoute François Bertière, PDG de Bouygues immobilier. D'autres ne sont pas convaincus qu'une telle politique serait un «plus» pour l'économie nationale.
«Si l'État se lançait dans une telle aventure, ce serait pour redonner du pouvoir d'achat aux Français, argumente Serge Ivars, président de l'Unis (Union des syndicats de l'immobilier). Or, en allégeant la note des locataires, cela conduirait à enlever de l'argent à des propriétaires qui sont souvent de petits épargnants.»
En fait, pour éviter une inflation des loyers, il vaudrait mieux revoir en profondeur la politique de construction. «Comme la France n'a pas assez construit depuis quarante ans, il y a un déficit de logements estimé à 1,2 million, détaille Bernard Cadeau. Pour le résorber, il faudrait construire 500.000 logements par an. Or, on ne dépasse pas les 300.000, ce qui creuse encore plus le trou.» Et pour inverser la tendance, il faudra bien plus qu'une mesure miracle.
Et sans la sécu, tu serais allé combien de fois dans ta vie chez le médecin? On ne peut pas le savoir mais on peut se douter que ça aurait été moins que le nombre de visites que tu as pu y faire.
Certes, la sécu a été créée pour permettre aux patients de se soigner (encore heureux), mais en pratique, cela a offert une certaine sécurité financière pour les médecins, pharmaciens, et laboratoires pharmaceutiques.
Implanté sur tout le territoire en vertu d'une répartition arrêtée par le ministre de la justice en fonction des besoins de la population, il assure un service public juridique de proximité. En effet, les offices notariaux ne sont pas soumis à un « numerus clausus » particulier (ce qui équivaudrait à une limitation du nombre des notaires) mais sont soumis à une implantation encadrée des offices sur tout le territoire pour répondre aux besoins de la population
Leur implantation fait l'objet d'une adaptation permanente sous le contrôle de la chancellerie.
Elle obéit à trois principes :
- maintenir un service public juridique de proximité,
- tenir compte des évolutions géographiques et démographiques,
- veiller aux conditions économiques d'exercice de la profession afin d'assurer un service de qualité.
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