Je suis vraiment dans l'ensemble d'accord avec toi Philmer, quant aux valeurs qui doivent être partagées, défendues, et surtout, pour la plupart, réaffirmées. L'analyse que tu fais du symbole est très juste et vraiment importante, mais, j'ajouterai juste une chose: la signification qui est attribuée à un signe peut varier selon le temps et selon le lieu. Ce qui est important dans le symbole c'est le "
mettre ensemble"
, ce qui veut dire que, comme un signe, il est lié à des conventions sociales, à une habitude commune, qui fait qu'on donne tel sens à tel signe.
Or, pour ce qui est des symboles de la France, ils sont pour la plus grande part, associé désormais au nationalisme, parce que ce sont les nationalistes qui se les sont réappropriés. Ceux qui arborent en permanence le drapeau tricolore, qui vénèrent Jeanne d'Arc, sont les nationalistes, et quand, dans les évènements sportifs, les drapeaux sont sortis, c'est aussi pour mettre en avant (dans un autre sens que politique évidemment, je n'assimile pas les supporter au FN), une forme de nationalisme, en tout cas de chauvinisme, que pour ma part je trouve malsain.
Alors je suis tout à fait favorable à ce que les citoyens se réapproprient leurs symboles, et qu'ils ne soient plus l'apanage d'un groupe en particulier, mais de tous.
Cela dit, ça ne peut se faire à mon sens qu'après une réaffirmation des valeurs, qui unissent, et qui sont partagées. Et c'est là dessus que devrait porter le débat, mais c'est pas le cas. De la même façon, l'identité nationale, donc finalement être français, a toujours passé par la citoyenneté, et c'est ce qu'avaient parfaitement compris les révolutionnaires.
Ils savaient que la première chose à faire si on voulait une égalité, et donc une liberté, c'était que tous soient citoyens, sans distinction. Et c'est bien ce qu'avait fait le décret du 28 septembre 1791 portant que tout homme est libre en France, et que, quelle que soit sa couleur de peau, il y jouit de tous les droits de citoyen, s’il a les qualités prescrites par la Constitution, qui s’appliquait à tous, sans exception.
Il n'y avait que comme ça finalement que l'intégration était possible, la loi commune à la loi commune était alors possible, et chacun abandonnait ses lois propres.
On en est très loin.
mettre ensemble"
, ce qui veut dire que, comme un signe, il est lié à des conventions sociales, à une habitude commune, qui fait qu'on donne tel sens à tel signe.
Or, pour ce qui est des symboles de la France, ils sont pour la plus grande part, associé désormais au nationalisme, parce que ce sont les nationalistes qui se les sont réappropriés. Ceux qui arborent en permanence le drapeau tricolore, qui vénèrent Jeanne d'Arc, sont les nationalistes, et quand, dans les évènements sportifs, les drapeaux sont sortis, c'est aussi pour mettre en avant (dans un autre sens que politique évidemment, je n'assimile pas les supporter au FN), une forme de nationalisme, en tout cas de chauvinisme, que pour ma part je trouve malsain.
Alors je suis tout à fait favorable à ce que les citoyens se réapproprient leurs symboles, et qu'ils ne soient plus l'apanage d'un groupe en particulier, mais de tous.
Cela dit, ça ne peut se faire à mon sens qu'après une réaffirmation des valeurs, qui unissent, et qui sont partagées. Et c'est là dessus que devrait porter le débat, mais c'est pas le cas. De la même façon, l'identité nationale, donc finalement être français, a toujours passé par la citoyenneté, et c'est ce qu'avaient parfaitement compris les révolutionnaires.
Ils savaient que la première chose à faire si on voulait une égalité, et donc une liberté, c'était que tous soient citoyens, sans distinction. Et c'est bien ce qu'avait fait le décret du 28 septembre 1791 portant que tout homme est libre en France, et que, quelle que soit sa couleur de peau, il y jouit de tous les droits de citoyen, s’il a les qualités prescrites par la Constitution, qui s’appliquait à tous, sans exception.
Il n'y avait que comme ça finalement que l'intégration était possible, la loi commune à la loi commune était alors possible, et chacun abandonnait ses lois propres.
On en est très loin.