Bonjour à tous,
Magnifique Dimanche. la réserve m'impose une certaine distance et je suis en accord total avec la demande du président Laborde. Je dirai juste que les coulisses de cette université sont bien plus rudes que vous ne l'imaginez, dire que j'y ai perdu mes illusions.....heureusement non, au bout du compte......serait une victoire d'un système perverti. Est ce que le pouvoir pervertit, sans doute et de manière quasi systématique "
il faudrait donner le pouvoir à ceux qui ne le demandent pas"
. J'ai visionné la vidéo, bon, sur la distance incombant à la fonction, je suis d'accord, pour la "
gravité de la chose"
, la distance l'emporte, et je m'attendais, en ayant entendu parler toute une journée, à quelque chose de bien plus préoccupant. Au delà de cela, et je prends le risque de le dire, quand un pouvoir en vient à détruire des projets, à souhaiter que des projets échouent, ou à ce qu'ils ne prennent pas la dimension qu'ils devraient avoir, par soucis de "
gonfler"
son image personnelle, c'est grave. c'est sans doute l'histoire du monde mais c'est grave. J'ai mis de longues années, naïve que je suis, à comprendre, cette volonté délibérée, que les projets n'aboutissent pas. Au début, j'ai cru, conscience personnelle, que cela venait de moi ou de ceux qui ne savent pas faire avec le pouvoir, mais non. C'est un univers extrêmement narcissique, ou l'image et la congratulation comptent par dessus tout, enfin au bout du compte, c'est mon avis. C'est comme un jeu à somme nulle, ce que l'un construit, c'est comme s'il le volait à l'autre. On ne veut pas que tout ce qui n'émane pas de soi directement aboutisse, à partir de là, tous les procédés sont bons pour extraire les idées d'autrui et les reprendre à son propre compte. Personne ne le dis mais cette université est un havre "
de pillage d'idées"
;
d'où le fait que nombre d'universitaires qui veulent bien faire, ont fini désabusés, même incrédules face à la violence de tels procédés. On utilisera habilement le besoin que nous avons tous d'être reconnus, pour asservir et là, je prends ma part de responsabilité, l'esclave n'est esclave que lorsqu'il attend sa liberté du maître, à 80% responsable de son anéantissement, enfin de la réduction à néant de sa liberté. Je ne crois pas et donc je n'accuse pas les universitaires au poste de direction d'aimer le pouvoir à ce point, c'est bien plus subtil que cela. ce sont ceux qui voudraient leur place et qui attendent quelque chose d'eux qui le leur donnent. S'il n'existait d'esclaves consentants, il n'existerait pas de maître. Et cela fait beaucoup rire le maître que de voir toutes ces révérences autour de lui, et cela le conduit à faire souvent ce qu'il ne ferait pas, s'il songeait véritablement au bien commun et donc à l'avenir de l'université et à sa constuction, aux étudiants. Alors qui est responsable? Nous tous, parce que "
notre volonté d'être reconnus par"
nous asservis, il faut avoir pris beaucoup de "
plombs"
et avoir glissé su beaucoup de marches, pour dépasser cela, et je ne dis pas que j'y suis parvenue moi-même, mais au moins, je sais désormais vers quoi je tends et cela c'est, à mon humble avis : fondamental. le problème est le même dans les grosses entreprises et cela changera, ce n'est pas être "
fleur bleue"
que de le dire. Cela change déjà, car nous avons besoin et urgence d'une nouvelle gouvernance. L'érosion du pouvoir et des privilèges rend celui qui les détient "
épidermiquement"
stressé, mais qui, oui, qui donc à l'échelle pratique, lui a donné, consenti ce pouvoir, n'est ce pas l'esclave lui-même? bien souvent? Le seul vrai pouvoir est celui de faire et de contruire, mais il faut beaucoup de vécu, beaucoup d'humilité intégrée pour en arriver là, je n'y suis pas, loin de là, j'y vais, enfin espérons.
Merci à beaucoup d'entre vous pour la distance, pour le dialogue, ca donne envie de retourner en cours, d'aller vous voir, et......d'avancer.
Bon soleil, le yang de nous-même.
Lilifleur