Je souhaite vous faire réagir sur les proportions et dérives que prend la mobilisation des professeurs contre le décret du gouvernement. Dans un premier temps, je voudrais dire (pour que la meute ne se défoule pas sur mon cas par divers propos insultants) que je suis complètement en accord avec les revendications et la mobilisation des professeurs. Il est nécessaire de se lever contre l’affront qu’est ce décret pour les enseignants de l’université. Mais faut-il user de tous les moyens pour affirmer cet engagement ? Je m’exprime maintenant car j’ai peur, oui, une vraie peur, non seulement pour moi, mais aussi pour tous les étudiants de la faculté pour lesquels, des notes du 1er semestre, dépend leur avenir. J’ai peur car ce matin, dans mon amphi de deuxième année mon professeur de droit pénal (pour ne pas citer de nom vu que c’est interdit) nous a, non seulement fait comprendre qu’il (ou elle) n’aurait pas de scrupule à attendre fin juin, mais aussi que l’on n’avait, mais alors pas du tout, le moindre mot à dire. A ces mots, j’étais bouillonnant et malheureux ;
nous n’étions pas nombreux à nous rendre compte que c’était notre avenir qui était pris en otage. Car comme tout le monde le sait, les demandes d’inscriptions dans des BTS et DUT pour la 1ère année, dans des licences professionnelles pour les 2ème et 3ème années et dans les masters 2 d’autres universités que la notre se font en ce moment même.
Toujours sur le sujet du « doit-on user de tout moyen pour arriver à ses fins ? », ce matin les série 2 de 3ème année ont dû aller faire cours dehors car environ une dizaine d’étudiants bloquaient l’amphi Auby. D’accord pour le droit d’expression mais un minimum de respect pour l’humain ou simplement l’étudiant et de ne pas le laisser dehors devant l’amphi Aula Magna avec le professeur criant son cours dans un mégaphone pendant deux heure à plus de deux cent étudiants (qui soit dit en passant, auraient pu leur demander de partir juste pendant le cours). Il faut un peut imaginer la scène, ça peut être très drôle d’un point du vue extérieur mais je ne pense pas qu’un seul de ces étudiants a continué à rire après 45 minutes de cours dehors.
Voici donc ma question, c’est non pas de savoir si j’ai raison ou non mais si les moyens utilisés sont encore, selon vous tous, les bons et ne vont pas amener les étudiants à réagir, mais pas de façon à garantir la continuité du mouvement ?
nous n’étions pas nombreux à nous rendre compte que c’était notre avenir qui était pris en otage. Car comme tout le monde le sait, les demandes d’inscriptions dans des BTS et DUT pour la 1ère année, dans des licences professionnelles pour les 2ème et 3ème années et dans les masters 2 d’autres universités que la notre se font en ce moment même.
Toujours sur le sujet du « doit-on user de tout moyen pour arriver à ses fins ? », ce matin les série 2 de 3ème année ont dû aller faire cours dehors car environ une dizaine d’étudiants bloquaient l’amphi Auby. D’accord pour le droit d’expression mais un minimum de respect pour l’humain ou simplement l’étudiant et de ne pas le laisser dehors devant l’amphi Aula Magna avec le professeur criant son cours dans un mégaphone pendant deux heure à plus de deux cent étudiants (qui soit dit en passant, auraient pu leur demander de partir juste pendant le cours). Il faut un peut imaginer la scène, ça peut être très drôle d’un point du vue extérieur mais je ne pense pas qu’un seul de ces étudiants a continué à rire après 45 minutes de cours dehors.
Voici donc ma question, c’est non pas de savoir si j’ai raison ou non mais si les moyens utilisés sont encore, selon vous tous, les bons et ne vont pas amener les étudiants à réagir, mais pas de façon à garantir la continuité du mouvement ?