Le titre est un tant soit peu provocateur car, comme vous le savez, l'appréciation de circonstances atténuantes en matière criminelle n'existe plus depuis la dernière réforme du code pénal...
Cependant, je vous invite à une réflexion et, donc, à une discussion à partir d'un fait d'actualité : la condamnation à 5 ans d'emprisonnement avec sursis prononcée à l'encontre d'une femme pour l'homicide volontaire de son cinquième bébé et, ce, dès sa naissance.
Un article de la presse locale : [url:1wmunyvj]http:
//www.
ouest-france.
fr/ofdernmin_-5-ans-de-prison-avec-sursis-pour-la-mort-d%E2%80%99un-bebe-apres-deni-de-grossesse-pres-de-Caen_-810763--BKN_actu.
Htm[/url:1wmunyvj]
Vous remarquez que le titre atténue le fait juridique : il n'est point question de crime (l'intéressée est pourtant jugée par une cour d'assises) mais de "
déni de grossesse"
.
Je suis clair : le but de ce post n'est pas de porter quelque jugement que ce soit sur les faits que par ailleurs j'ignore mais d'amorcer une réflexion juridique.
Le journal "
20 minutes"
va plus loin en titrant au mépris de toute considération juridique "
le déni de grossesse reconnu par une cour d'assises"
: [url:1wmunyvj]http:
//www.
20minutes.
fr/article/295301/France-Le-deni-de-grossesse-reconnu-par-une-cour-d-assises.
php[/url:1wmunyvj]
Premier élément de réflexion : l'article 111-4 du code pénal "
la loi pénale est d'interprétation stricte"
Deuxième élément de réflexion : l'article 121-3 du même code "
Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre."
De là, que pensez-vous de ce type de condamnation ? (encore une fois, indépendamment du cas particulier ci-dessus évoqué)
N'apparaissent-elles pas comme des jugements "
mi-chèvre mi chou"
?
Le principe de la personnalisation des peines ne se heurte t'il pas, dans de telles circonstances, à une absurdité juridique?
Peut-on être "
un peu mais pas en totalité"
coupable du crime d'homicide volontaire ?
Bref, les candidat(e)s au CRFPA peuvent - entre autres - nous faire part de leurs cogitations.
Cependant, je vous invite à une réflexion et, donc, à une discussion à partir d'un fait d'actualité : la condamnation à 5 ans d'emprisonnement avec sursis prononcée à l'encontre d'une femme pour l'homicide volontaire de son cinquième bébé et, ce, dès sa naissance.
Un article de la presse locale : [url:1wmunyvj]http:
//www.
ouest-france.
fr/ofdernmin_-5-ans-de-prison-avec-sursis-pour-la-mort-d%E2%80%99un-bebe-apres-deni-de-grossesse-pres-de-Caen_-810763--BKN_actu.
Htm[/url:1wmunyvj]
Vous remarquez que le titre atténue le fait juridique : il n'est point question de crime (l'intéressée est pourtant jugée par une cour d'assises) mais de "
déni de grossesse"
.
Je suis clair : le but de ce post n'est pas de porter quelque jugement que ce soit sur les faits que par ailleurs j'ignore mais d'amorcer une réflexion juridique.
Le journal "
20 minutes"
va plus loin en titrant au mépris de toute considération juridique "
le déni de grossesse reconnu par une cour d'assises"
: [url:1wmunyvj]http:
//www.
20minutes.
fr/article/295301/France-Le-deni-de-grossesse-reconnu-par-une-cour-d-assises.
php[/url:1wmunyvj]
Premier élément de réflexion : l'article 111-4 du code pénal "
la loi pénale est d'interprétation stricte"
Deuxième élément de réflexion : l'article 121-3 du même code "
Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre."
De là, que pensez-vous de ce type de condamnation ? (encore une fois, indépendamment du cas particulier ci-dessus évoqué)
N'apparaissent-elles pas comme des jugements "
mi-chèvre mi chou"
?
Le principe de la personnalisation des peines ne se heurte t'il pas, dans de telles circonstances, à une absurdité juridique?
Peut-on être "
un peu mais pas en totalité"
coupable du crime d'homicide volontaire ?
Bref, les candidat(e)s au CRFPA peuvent - entre autres - nous faire part de leurs cogitations.