Après en avoir entendu parler à "
Ce soir ou Jamais"
et dans le Monde, je vous fais partager cette information, qui est selon moi "
surprenante"
voire même quelque peu choquante.
On peut s'interroger sur la motivation d'une telle disposition ... remettre les élèves sur le droit chemin en leur évitant de succomber aux tentations de la chair (hum...), favoriser un apprentissage "
correct"
aux élèves (autrement dit, dans un souci de meilleure pédagogie --- >
re-hum...) ou bien, ce qui peut sembler bien plus probable, donner satisfaction à certaines revendications religieuses et morales que je qualifierai ici de "
primaires"
.
En effet, je pense que supprimer la mixité à l'école serait un réel retour en arrière, qui ne pourrait être que préjudiciable pour les premiers concernés, les élèves.
Mais après tout, en matière d'éducation, nous ne sommes plus à ça près avec ce gouvernement...
Bref, je m'éloigne de mon objectif initial qui était simplement de vous faire partager cette information... :salut
Ce soir ou Jamais"
et dans le Monde, je vous fais partager cette information, qui est selon moi "
surprenante"
voire même quelque peu choquante.
Voici quelques extraits tirés d'un article de Bariza Khiari, sénatrice socialiste de Paris, et paru dans le Monde (le 23 avril 2008 !!!) :
Au nom d'une prétendue directive européenne, le gouvernement français vient de faire adopter par le Parlement, dans un texte de loi destiné à lutter contre les discriminations, une disposition remettant en cause la mixité à l'école. [...] la possibilité d'organiser "
des enseignements par regroupement des élèves en fonction de leur sexe"
sans s'exposer à la foudre des organisations laïques et des syndicats de l'enseignement.
Dès lors, le gouvernement a menti au Parlement en affirmant, à la tribune de l'Assemblée, que cette dérogation à la mixité à l'école était une exigence de la Commission européenne et qu'on ne pouvait donc s'y soustraire. Au Sénat, tous les groupes parlementaires ainsi que la délégation aux droits des femmes étaient d'accord pour supprimer cette disposition. Or, contre toute attente, le 9 avril, lors de la discussion du texte en séance publique, le gouvernement a maintenu sa position, ordonnant à sa majorité de se plier. Cet épisode parlementaire en dit long sur la liberté de parole et d'amendement de la majorité et augure mal de la façon dont on entend donner plus de pouvoir au Parlement. Il révèle aussi l'influence grandissante des intégristes de tout poil au sein du pouvoir d'Etat.
La mixité est un acquis fragile. Parmi ses détracteurs, trois arguments sont invoqués. Le premier, d'ordre pédagogique, met en évidence le frein que peut constituer la mixité aux performances respectives des filles et des garçons. Le second, d'ordre social, souligne la montée des violences dans les établissements, et notamment des violences sexuelles. Le troisième, que l'on peut classer, faute de mieux, dans la catégorie "
morale"
, déplore l'indécence qu'il y aurait à suivre, pour les garçons et les filles, des cours en commun. La délégation aux droits des femmes du Sénat s'était saisie de cette question en 2004. Elle avait conclu que les réponses aux problèmes soulevés se trouvaient non pas dans la ségrégation, mais dans la formation des enseignants, l'encadrement éducatif, le contenu des manuels scolaires et surtout dans la volonté politique d'accompagner les jeunes femmes dans des choix d'orientations professionnelles dont elles ont tendance à s'auto-exclure.
source : Le Monde.fr [url=article complet][/url]
On peut s'interroger sur la motivation d'une telle disposition ... remettre les élèves sur le droit chemin en leur évitant de succomber aux tentations de la chair (hum...), favoriser un apprentissage "
correct"
aux élèves (autrement dit, dans un souci de meilleure pédagogie --- >
re-hum...) ou bien, ce qui peut sembler bien plus probable, donner satisfaction à certaines revendications religieuses et morales que je qualifierai ici de "
primaires"
.
En effet, je pense que supprimer la mixité à l'école serait un réel retour en arrière, qui ne pourrait être que préjudiciable pour les premiers concernés, les élèves.
Mais après tout, en matière d'éducation, nous ne sommes plus à ça près avec ce gouvernement...
Bref, je m'éloigne de mon objectif initial qui était simplement de vous faire partager cette information... :salut